Historique
Palmarès
2005 : Champion de France Cadets
2002 : champion de France Espoirs Pro B
2002 : champion de France Minimes A
1981 : Champions de France Nationale 2
1975 : Champions de France Juniors
1973 : Champions de France Juniors
1967 : Champions de France Juniors
1964 : Finaliste de la Coupe de France
1960 : Champions de France Cadets
1959 : Champions de France Nationale 1
Histoire du club
Depuis 1932,date symbole de la création de la FIBA comme de la FFBB, le quartier Mulsant avait sa Chorale de chant créée par des instituteurs, notamment Elie Vieux. Les groupes de jeunes chanteurs se faisant rare à l’époque, les jeunes choraliens et la ville de Roanne connaissent un succès sans précédent, et ce jusqu’en 1936. Afin que les élèves vieillissants ne se dispersent pas, la chorale scolaire fut, dans un premier temps, remplacée par une section cyclotourisme, tout le monde possédant un vélo à l’époque. L’enthousiasme ne dura pas, et les sports d’équipe voyant le jour, une section basket fut donc créée en 1937, sous l’impulsion de Henri Rhodamel, premier président du Groupe Sportif de la Chorale Mulsant.
En 1941, un jeune garçon, inscrit à la société, hésite entre le basket et le football ; le basket l’emporte, et c’est ainsi qu’ André Vacheresse effectue ses débuts dans son club de toujours : la Chorale de Roanne ! Les Juniors, emmenés par celui qui donnera plus tard son nom à la Halle des Sports, sont les premiers à faire connaître très loin leur club en accédant aux demi-finales du Championnat de France en 1946, compétition qu’ils remporteront dès l’année suivante, offrant ainsi à la Chorale son premier trophée. A seulement 18 ans, le talentueux Vacheresse se voit confier le capitanat de l’équipe fanion et la charge des entraînements. Il se fait remarquer par Robert Busnel, sélectionneur de l’équipe de France. Il en deviendra vite un élément incontournable (70 sélections, 3 podiums européens).
L’éclosion au plus haut niveau de la Chorale est aussi le fait de la gestion rigoureuse de son Président-Fondateur. En homme avisé et passionné, Henri Rhodamel lance un projet qui paraît à l’époque complètement démesuré: doter la Chorale d’un gymnase couvert à la hauteur de ses ambitions sportives. Les équipes jouaient alors en extérieur, au Hall de l’Agriculture. Le nombre de licenciés grandissant, la nécessité d’un stade de basket se fait sentir, à la hauteur des ambitions sportives de la Chorale. Mais le risque est grand et les recettes sont faibles. Henri Rhodamel, tenace, et quelques dirigeants décident alors de financer à leurs frais et sans aucune subvention le nouveau Palais des Sports, sur un terrain offert par la Ville de Roanne. C’est ainsi que le Palais des Sports et ses 1200 places fut inauguré le 3 décembre 1949, avec la venue de l’AS Villeurbanne et en présence de nombreuses personnalités de l’époque.
C’est en 1953, après 3 années de déconvenues, que la Chorale accède pour la première fois de son histoire à la Division Nationale, en battant Monaco 52-44, porté par un André Vacheresse flamboyant et ovationné par le public. Le Président Rhodamel, déclara avec modestie : « Enfin, nous l’avons cette Division Nationale ». C’est à partir de cette ascension que le club se structure administrativement en déposant de nouveaux statuts, notamment en fixant le siège social de l’association rue Albert Thomas. La formation des jeunes prendra de l’ampleur en créant une équipe minimes, d’où sortira un certain Alain Gilles.
Dès sa première saison dans l’élite, la Chorale (2e de la poule A) échoue à un cheveu de la finale du championnat de France entre les deux premiers de groupes. La saison suivant (1954/55), la préparation se verra perturbée par l’appel ou le maintien sous les drapeaux de plusieurs joueurs. Malgré cela, l’équipe d’André Vacheresse reste invaincue au Palais des Sports et accède aux quarts de finale de la Coupe de France. Les internationaux Vacheresse, Maurice Marcelot et Yves Gominon brillent sous les couleurs nationales, tandis que Jean Chaptard et Roger Guillaume participent aux Championnats du monde militaire au Caire.
C’est avec beaucoup volonté et de persévérance, après les tourments de la Guerre d’Algérie et les trois échecs successifs en demi-finales, que la Chorale réussira l’exploit de remporter le Championnat de France de Nationale 1 lors de la saison 1958/59. Deuxième de sa poule, elle élimine le PUC en demies à Lyon (53-51), puis domine l’ASVEL en finale à Tours le 28 février 1959 (67-52).
En 1960, la Chorale de Roanne retombe dans l’anonymat du championnat. La saison est sauvée par les cadets, Champions de France à leur tour, avec dans leurs rangs un certain Alain GILLES. La Chorale éprouve beaucoup de difficultés au cours des deux saisons suivantes malgré tout le talent d’Alain GILLES, international à 16 ans. Mais l’orgueil des choraliens leur fait retrouver les premiers postes. En 1963-64, le club retrouve une quatrième place plus en rapport avec ses prétentions. De plus, il joue la finale de la Coupe de France contre Le Mans, une finale houleuse perdue (70-68), alors qu’il ne restait plus que 7 joueurs sur le terrain.
Après cette excellente saison, la Chorale baisse d’un rang. Elle n’évite la rélégation en 1965 que grâce à un nouveau règlement fédéral qui instaure les 4 poules de 8. Au cours de l’intersaison de 1965, elle perd Alain GILLES qui passe à l’AS Villeurbanne, ce qui ne manque pas de provoquer quelquesremous et quelques vagues. Elle joue de la corde raide à nouveau en 1966 et finit par sombrer en 1967 après 14 années de Nationale. Paradoxalement, les juniors sont Champions de France, avec dans leurs rangs, un certain «Fanfan » MONESTIER dont le nom va s’identifier à celui du club, puisqu’il y restera plus de quinze ans comme joueur. Le purgatoire durera deux saisons. La Chorale de Roanne remporte sa poule en 1969, après avoir échoué d’une place en 1968, et retrouve donc la Nationale 1.
Mais en deux saisons, le basket a évolué et il s’est mis à l’heure américaine. Chaque équipe de Nationale 1 a ses étrangers. Henri RHODAMEL, le président, parvient à convaincre Dick SMITH, qui opérait au S.A. Lyon, de rester en France et de venir à Roanne.Le retour parmi l’élite s’avère difficile. Durant la saison 71-72, les cadets, entraînés par Paul RHODAMEL, sont à deux doigts de réaliser un doublé historique pour le club: Champions de France UFOLEP et FFBB. Le premier titre est obtenu aux dépens de Tours (45-22), le second est perdu après prolongations face à Dijon (55-51). Cette nouvelle vague représente un espoir pour le basket choralien. 1972-1973, la Chorale finit en milieu de tableau (8e) mais voit surtout ses jeunes réaliser des prouesses. Les juniors entrainés par Paul RHODAMEL sont Champions de France Dick SMITH est promu joueur entraîneur et l’équipe réalise une saison exemplaire: 6e, elle gagne le droit de participer à la Coupe Korac tandis que ses juniors échouent de peu pour un nouveau titre.
La saison 74 75 s’annonce comme prometteuse. Une nouvelle fois, ce sont les juniors de Paul RHODAMEL qui font parler d’eux en obtenant le titre de Champion de France de la catégorie aux dépens de l’ASVEL. L’équipe 1 termine 11e mais voit partir SMITH qui retourne aux USA. C’est un coup dur pour l’équipe qui perd, sa place en Nationale 1 à l’issue de la saison 75-76.Une page de la vie du club est tournée. Henri RHODAMEL passe la main à la présidence du club.Durant 6 saisons l’équipe va connaître des fortunes diverses. Jacky MARIN remplace Paul RHODAMEL à la présidence en 1981. Pour sa première saison, son équipe lui offre l’accession en Nationale 1 avec le titre de Champlon de France Nationale 2 à la clé : 102-96 après prolongations face à Vichy à Condom. Mais, la saison suivante, la Chorale perd son dernier match décisif à domicile face à Mulhouse et retourne en Nationale 2.
Pour un bref retour en N1, la Chorale entraînée par PUPUNAT, après une saison malheureuse, perd le match du maintien et retrouve la N2. Ce championnat impitoyable avec une seule possibilité de remontée en N1 laisse donc peu d’espoir pour retrouver l’élite, d’autant plus que trois départs importants ont lieu avec HAIRSTON pour PAU-ORTHEZ, SPREWER « l’homme volant », chouchou du public et Jacques ODIN, l’entraîneur qui sera remplacé par Bernard FATIEN. Ce dernier, en désaccord avec les dirigeants, sera relayé par le tandem Yvon LECA / Alain MONESTIER jusqu’a la fin de la saison 84/85.
2,03 m né le 8/12/51 à Détroit. Débute à 11 ans à l’école, puis à l’université, passe dans les rangs professionnels à Détroit. Vient en France à Valenciennes pendant deux ans, puis à la Chorale en 1977.
Claude ERIGNAC, alors préfet de Roanne et présent à tous les matchs de la Chorale et de surcroît joueur actif en équipe 3 de l’ASR, est nommé à AUCH (Gers). Il restera pour toujours un grand ami et un fidèle supporter de l’équipe roannaise jusqu’à la fin tragique qu’il connut à Ajaccio en tant que préfet de Corse.
A la fin de la saison 84-85, l’équipe Cadets, coachée par Gilles TILLON devient Championne de France, après une finale remportée à Châteauroux contre Nice. Il faut remonter en 1960 avec l’équipe où figurait Alain GILLES (voir historique 1932-1981), pour retrouver un tel titre de Champion de France Cadets. Gloire aux jeunes d’alors: FISCAL, COUTAUDIER, GOYET, BREAT, RAYMOND, ZEYRIOUD, GILLES (fils d’Alain…), LECA, PLASSE, BENAMAR (notre photo). La saison suivante, Guy PARENT est nommé Président et JACQUEMAUT, ex joueur de Vichy devient entraîneur. La Municipalité de Roanne prend l’option définitive du choix de la Chorale comme club pilote et donne plus d’appui pour l’aider à retrouver l’élite le plus rapidement possible.
Christophe GREGOIRE arrive au club l’année suivante, ainsi que Jean-Pierre MORATEUR, alors que Jean-Marc DUCARD arrête une belle carrière choralienne pour rejoindre la J.A. Le Coteau. En 1987, la Chorale quitte enfin la N2 pour rejoindre la N1B. Alain THINET arrive de Vichy comme deuxième meneur, rejoint par Terry STOTT, Mike GONSALVES de St Quentin, Al BEAL, Sadi DIAGNE. La nouvelle Halle des Sports voit le jour. Sous la pression du Président PARENT et de ses amis dirigeants, alors que la FFBB exige du parquet dans les salles de basket, la Municipalité décide de construire une salle plus spacieuse (3200 places) et plus adaptée au Haut Niveau. Au début de l’année 1989, le président PARENT démissionne et quitte le club définitivement. Il sera relayé par le tandem Jacky MARIN/Gérard BLANC jusqu’en fin de saison qui se termne en apothéose par la remontée en ELITE. En 1987, la Chorale quitte enfin la N2 pour rejoindre la N1B. Alain THINET arrive de Vichy comme deuxième meneur, rejoint par Terry STOTT, Mike GONSALVES de St Quentin, Al BEAL, Sadi DIAGNE.
L’arrivée d’André REYNAUD, responsable du développement sponsoring, a un effet immédiat, avec l’appui du magasin LECLERC, qui permet de concrétiser de nouvelles arrivées comme celles de THIRDKILL et SMITH pour la saison 89-90. THIRDKILL, champion NBA, dit le « Sheriff » sera le plus talentueux américain vu à la Chorale et permettra le maintien après une saison moyenne mais parsemée d’exploits comme les victoires contre PAU, MULHOUSE, ANTIBES…devant un public record qui fait de la Halle l’une des salles les plus chaudes de l’hexagone. L’année suivante, le début de saison est difficile. Grâce au « coup de pouce » donné par le Crédit Agricole et son nouveau directeur Jean BOULAIS, le club choralien recrute la doublette Fennis DEMBO/Cédric HENDERSON qui change complètement le visage et les résultats de l’équipe qui sauve sa place parmi l’élite avec un inoubliable train spécial pour MONACO organisé par l’Amicale des Supporters. Le match sera gagné à Monaco sous les yeux ravis de 400 supporters choraliens.
La Chorale connaît la meilleure saison qui lui permet d’aller en Play-Off où se confirme tout le talent d’un Jeune formé au Club Franck BOUTEILLE apparu déjà en 1990-91.
Le duo DUMBO / HENDERSON, GREGOIRE, DIAGNE, GONSALVES à la baguette, GAZZETTA, BAUFILS, BOUTEILLE (international Militaire et Champion du Monde …), MACQUET (lui aussi sorti de notre Centre de Formation), VECHAMBRE, VILLE vont porter au plus haut la renommée choralienne alors que Alain THINET est désigné Entraîneur de l’année par ses pairs.
A noter, aussi, la décision de créer, sous l’impulsion de Jean DALAUDIERE, Serge LAVIGNOTTE, relayés pour la mise en place par le responsable marketing André REYNAUD, un Club des Partenaires Sponsoring CHORALE+.
Une initiative magnifiquement relayée par la suite et qui sera déterminante pour la vitalité et l’assurance financière du Club.
La première “cuvée” CHORALE+, avec ses 51 membres, aura fière allure avec son premier Président Michel NAVE et un bureau déjà entreprenant d’une vitalité exemplaire.
En 1992-93, l’Elite se resserre à 14 clubs, et la Chorale après une saison bien malheureuse ne peut assurer son maintien. L’arrivée de Ron DAVIS ne peut faire oublier DEMBO parti pour d’autres cieux alors que HENDERSON, opéré en voûte plantaire, se soigne mal est devient l’ombre de lui-même …
Le Club espère néanmoins être sauvé, car Sceaux, qui le devance d’un point au classement final, affirme très fort qu’il n’a pas les moyens de continuer dans l’Elite, mais il n’en fut rien.
Des retraits sponsoring importants n’arrangent rien sur le plan financier et laissent la Chorale exsangue en cette fin de saison. Une saison encore endeuillée par la disparition tragique de Bernard FATIEN, ex joueur, entraîneur et formateur du Club pendant de longues saisons ; il était devenu entraîneur de Chalon sur Saône.
Pour ses retrouvailles avec la PROB, la Chorale aura soufflé le chaud et froid. Le plus souvent irrésistible dans sa salle, étrangement à court d’arguments décisifs à l’extérieur.
Avec l’arrivée en renfort de nombreux dirigeants de Chorale+, l’ère d’une nouvelle équipe a donc commencé. Il est temps de retrouver un public … Tout le monde s’active.
Le Kop des supporters animé par J.Pierre FARGEOT fait le maximum en organisant une grande tombola avec, comme lot principal, un séjour de 10 jours à New York.
Cette saison voit de profonds bouleversements avec la démission de Gérard BLANC, l’arrivée de Yves LE GAILLARD, le retour de André REYNAUD.
L’équipe de la saison précédente est très remaniée avec l’arrivée prometteuse d’un meneur exceptionnel Oliver TAYLOR (élu d’ailleurs meilleur joueur de PROB à son poste en fin de saison), puis Darrell MIMS, alors que Gilles VERSIER jusqu’ici entraîneur des Espoirs, coache l’Equipe 1 qui réussit une très belle fin de saison, altérée malheureusement lors des Play Off par de graves blessures pour GAZZETTA, BESSON, TAYLOR.
La Chorale se verra fermer les portes de l’accession contre TOURS lors des demi finales des play off. Des temps difficiles où le Président Yves LE GAILLARD et son comité directeur doivent jour après jour, faire face à une situation financière intenable et où chacun, à sa place, saura trouver des solutions pour empêcher le fatidique dépôt de bilan.
Dans cette situation, la montée loupée d’un rien sera un handicap supplémentaire. Ce qui n’empêche pas la création du premier Tournoi d’Eté avec l’ASVEL qui remportera le challenge.
A noter, le 1er Juin 1996, le changement de Statut juridique du Club qui deviendra une S.A.O.S au capital de 250.000 francs avec appel d’action nominative de 500 francs.
Par ailleurs, la Section Equipes Jeunes et Espoirs garde son Statut d’Association Chorale Roanne Basket.<br>
Yves LE GAILLARD reste Président de la SAOS et Paul RHODAMEL devient Président de l’Association qui compte 160 licenciés.
Cette saison, après les grandes promesses, sera l’arrivée de la malchance la plus noire, avec l’arrivée attendue mais trop tardive de John BEST, la mauvaise entente du groupe Joueur où Tommy DAVIS, Oliver TAYLOR, contreversés, ne jouent pas leur rôle tout comme Franck BOUTEILLE (victime d’une grave blessure à la cheville et longtemps absent des parquets).
Gilles VERSIER sous la pression des résultats sera remplacé le 6 Février 1996 par son assistant d’alors Patrick MACAZAGA, Yvon LECA prenant à la même date les rennes du Centre de Formation.
Il convient de citer une belle performance en Coupe de France avec la victoire sur le Champion d’alors Antibes et une défaite … inattendue après une première mi-temps exemplaire contre Gravelines.
Une saison encore difficile où les préoccupations du sauvetage financier prennent le pas sur l’aspect sportif et où la pression reste terrible sur le Président LE GAILLARD et ses amis Dirigeants qui arrivent à joindre les 2 bouts mais au prix de quels efforts !
Il y aura pratiquement 2 équipes en cours de saison … avec des départs douloureux comme ceux de BOUTEILLE, TAYLOR, toujours sous la pression financière … d’autres pour l’aspect performance comme ceux de CHAMBERS, VIAL et l’entraîneur Jean-Marc DIDA, relayé par MACAZAGA à nouveau en fin de saison .
Heureusement, l’embellie “CHORALE+”, avec Michel POUYOT Comme Président, continue et soutient le Club dans cette conjoncture délicate, aide précieuse pour la confiance de l’environnement politique et bancaire vis à vis de la Chorale.
Encore une saison “galère” sur le plan sportif avec un “défilé” de joueurs américains loin de concrétiser les espoirs mis en eux !
Ainsi arriveront … puis repartiront les BENNETT, BOWERS (énorme déception pour cet ex Villeurbannais …) CIPPOLA, HARPER, LANCASTER, alors que les jeunes français comme TAILLEMAN, BESSON, THEVENON, MACQUET subissent le contrecoup de cette instabilité chronique qui laisse l’entraîneur MACAZAGA bien démuni …
A noter tout de même, le 15 Novembre 1997, sur un projet et une idée de Michel BONNABAUD, mis en place avec André REYNAUD qui assurera une exposition sur la Chorale à cette occasion, une opération “LITHO GRANGER” qui aura un succès énorme bien mal récompensé le lendemain par le “non match” contre la JA Vichy à la Halle des Sports !
Donc une saison encore pénible mais où l’essentiel est sauvé : le Club vit toujours avec depuis 4 ans un trou financier qui se comble peu à peu …
Coup de chapeau à Yves LE GAILLARD et son équipe dévouée de Dirigeants. A noter, le 1er Novembre 1997, le départ définitif du manager sponsoring André REYNAUD pour raison professionnel.
Paul RHODAMEL démissionne de la Présidence de l’Association et est remplacé par le vice-Président Henri PEREY.
Cette saison voit la décision de mettre enfin sur pied un véritable staff technique et la nomination d’un directeur sportif Pierre VACHER? bien connu déjà comme joueur puis responsable technique et le retour comme coach de Mike GONSALVES.
Une saison moyenne viendra sanctionner cet effort de structuration sportive qui ne portera pas tous les fruits espérés.
Elle sera tout aussi moyenne et condamnera les Dirigeants vers d’autres solutions techniques et sportives en se séparant du duo VACHER / GONSALVES.
Yves LE GAILLARD et Henri PEREY arrêtent leur présidence.
Leur succèdent alors à la tête du Club, François le GAILLARD (fils de l’ex Président) pour la SAOS et Daniel PEREZ, responsable financier pour l’Association.
Cette saison voit de nouvelles et importantes décisions sportives où l’on revient, avec Jean-Denys CHOULET, à l’entraîneur unique dépositaire de la politique sportive, secondé par Raphaël GAUME qui gère le Centre de Formation.
L’équipe est complètement recrée autour de Roberto ZAMEO, seul survivant du groupe pro de la saison écoulée.
L’ex entraîneur de Gravelines part aux USA faire “son marché” et reviendra avec les BALL, CAZALON, STAVROPOULOS, FORBES, CAZALON, complétés par les nouveaux espoirs BOIRE, MARY, DELZON.
Après un début de saison mitigé où le groupe doit se fondre et où apparaissent déjà de belles promesses, c’est une véritable explosion où la Chorale lamine tout sur son passage.
seule petite ombre au tableau, l’élimination en Coupe de France à la Halle devant Limoges, le leader, et de peu mais en l’absence de BALL blessé.
Avec lui sur le parquet, nul doute que le cours des choses eût évolué autrement.
A l’heure de ces lignes, une nouvelle et magnifique page semble s’écrire à nouveau avec toujours la très belle vitalité de CHORALE+ qui compte 120 adhérents avec Michel DRU Comme Président.
Une page malheureusement endeuillée par la disparition sur ces deux dernières années du plus grand trio des grandes années de gloire Choralienne, celle du Président fondateur Henri RHODAMEL, de son capitaine entraîneur André VACHERESSE et son valeureux second Maurice MARCELOT.
Trois figures “mythiques” des plus grandes de la famille Choralienne en rappelant que dorénavant la mémoire collective conservera le souvenir du Palais des Sports Henri RHODAMEL et de la Halle des Sports André VACHERESSE.
Il semble bien que ces dernières saisons si difficiles aient été les prémices d’un nouveau départ en ce nouveau 21ème siècle où actuellement tout semble influer dans le Club et collectivement autour de lui, pour de nouvelles étapes glorieuses …
Ces années se suivent et se ressemblent étrangement. Choulet va toujours dénicher ses meneurs de poche aux USA : Aubrey Reese ou Marques Green, ou le retour de Jimmal Ball en 2003, avec Makhtar N’Diaye. Chaque début de saison est prometteur ou même enchanteur, mais à chaque fois la deuxième partie de saison est plus difficile et il faut attendre le dernier match, ou même les prolongations comme en 2004 contre Vichy pour assurer le maintien.
En 2005-2006 l’équipe est plus constante, les résultats plus réguliers. Mike Bauer, entouré de Harper et Spencer enchante ses supporters, et la Chorale décroche sa place pour les play off. Objectif atteint, même si la route s’arrête finalement à Cholet.
Mais en 2006-2007, pratiquement la même équipe, avec le jeune Pellin comme meneur, les artilleurs Spencer et Harper renforcés par la venue de Marc Salyers, va déjouer tous les pronostics. Avec seulement le 14° budget, le petit poucet va dévorer les ogres. L’étincelle a lieu lors de la semaine des As à Nancy où la Chorale s’impose face au Mans en finale du tournoi. Deuxième derrière Nancy à la fin de la saison régulière, elle gagne son quart de finale contre Cholet, puis la demi-finale contre Chalon en trois matchs, avant d’aller terminer en apothéose à Paris – Bercy pour devenir Championne de France contre Nancy 81-74, après avoir tout de même été menée de 16 points.
– 28-0 à Bourg le 3 octobre après 6 minutes de jeu, du jamais vu en championnat de France !
– 5 roannais au All Stars Game à Bercy le 29 décembre : Spencer, Salyers, Harper, Pellin, Badiane.
– Vainqueur de la Semaine des AS à Nancy le 11 février.
– Seul premier à l’issue de la 23° journée.
– Deuxième de la phase régulière avec la meilleure attaque du championnat.
– 3 meilleurs marqueurs : SPENCER (moyenne 20,6 points) + Salyers + Harper. Premier triplé jamais réalisé dans le basket français !
– Meilleure évaluation Dee SPENCER (21,1).
– Meilleur défenseur : Marc-Antoine PELLIN.
– J.D. CHOULET élu « entraîneur de l ‘année ».
– Pape BADIANE sélectionné en équipe de France, pour le Championnat d’Europe en septembre 07
– CHAMPION de FRANCE
Alors que les « spécialistes » ( ?) du basket professionnel et de la presse nationale prédisaient une saison difficile pour la Chorale, qui devrait s’écrouler après la fatigue due à l’Euroligue, Jean Denis Choulet a de nouveau déjoué ses détracteurs. Bien qu’ayant dû disputer ses matchs « à domicile » dans la Maison des Sports de Clermont-Ferrand, la Chorale a plutôt fait bonne figure dans la plus haute compétition européenne. Outre ses quatre victoires contre Bamberg et Rome, elle a sérieusement fait douter Partizan de Belgrade (81-82) et Barcelone. Après avoir été dominée seulement par Panatahikos d’Athènes et Réal Madrid, l’équipe roannaise a le sentiment d’avoir laissé échappé de peu la qualification pour le « top 16 ». Ah ! si la Halle André Vacheresse avait été aux normes européennes …
Mais une seconde finale consécutive du Championnat de France à Bercy doit être considérée comme une excellente performance, même si elle devait s’achever par la victoire de Nancy, qui obtenait ainsi son premier titre de Champion lors de sa quatrième finale consécutive !
Le maillot n° 15 de Marc Salyers, meilleur marqueur de l’Euroligue et meilleur joueur de Pro A, restera suspendu aux cintres de la Halle Vacheresse, aux côtés des bannières de Champions de France, 1959 et 2007.